Pour bien commencer l’été et parce que l’heure avait sonné, les membres du conseil d’administration du Club ont investi la magnifique demeure de l’un des leurs pour entamer une séance de travail sur la définition d’un véritable projet pour le Club.
Nous nous sommes donc retrouvés, tous sauf deux excusés, autour d’une bonne table campagnarde préparée par Bernard Tourtet et sa compagne. Une soirée de relâchement suivie d’une journée complète de travail et de réflexion. Pour finalement aboutir à un projet commun. Bien ficelé, à l’image du délicieux Murçon de pays que nous avons englouti la veille. Des idées traduites par des faits, qui pourront être concrétisés en actions. Plusieurs équipes constituées pour une rentrée prochaine réussie et stimulée par un projet collectif.
Ce tableau peut paraître au demeurant simple ou du moins évident, mais notre temps, à tous, est à ce point précieux qu’on oublie d’en consacrer un petit peu à des problématiques laissées parfois en suspens. Une association, et de surcroît réunissant 172 professionnels de la presse en Isère, se gère avec une vision à long terme. La gestion au « coup par coup » à cela de dangereux qu’elle peut à tout moment se retourner contre nous. La survie du Club en dépend tout comme sa crédibilité d’ailleurs. Les hommes et les femmes changent, les idées peuvent perdurer, longtemps. Etre transformées, améliorées, c’est certain, mais sans projet, sans un minimum de prospective, la structure perd de sa substance, se noie dans son propre attentisme. Les grandes idées ne suffisent pas. Les adhérents attendent de nous des actions utiles et d’autres plus futiles. Mais des actions !
L’équipe a gagné son pari de mener à bien le Congrès en 2006, celui de reconstruire un idéal du bien travailler (même bénévolement) ensemble, de mettre en place et de fournir la matière indispensable au développement de nouveaux outils de communication. Cette équipe s’est recentrée aussi sur des missions historiques importantes comme la défense de la liberté de la presse, ici comme ailleurs. Les projets sont là. En ordre de bataille. Je dirais, prêts à l’emploi. Laissons l’été nourrir davantage nos esprits en ébullition. La rentrée promet d’être placée sous le slogan : « travailler mieux pour gagner en visibilité et en efficacité ».
Stéphane Poirot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaire: