Le 14 juin dernier, le Prix Benchicou de la plume libre a été attribué à Michel Kilo, journaliste et écrivain Syrien en prison pour ses opinions depuis mai 2006 et, à titre posthume, à Abdelhay Beliardouh, correspondant régional dans la ville de Tébessa près de la frontière avec la Tunisie .
Michel Kilo, 67 ans, a été condamné par le régime Syrien à la prison pour avoir signé, une déclaration appelant, aux côtés de 300 autres intellectuels et artistes syriens et libanais, à « respecter la souveraineté et l’indépendance du Liban et de la Syrie », en d’autres termes, au désengagement Syrien du Liban.
Abdelhay Beliardouh, avait osé dénoncer la mafia locale infiltrée dans des structures gouvernementales. Ceci lui a valu d’être kidnappé en plein jour et devant des témoins. Torturé et humilié pendant trois jours, par ses ravisseurs, il s’est suicidé quelques mois plus tard des suites de ce traumatisme.
Ses tortionnaires, qui ont agi à visage découvert, n’ont jamais été inquiétés ni traduits en justice.
Ses tortionnaires, qui ont agi à visage découvert, n’ont jamais été inquiétés ni traduits en justice.
C’était à l'automne 2002
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