XXIXe CONGRÈS DE L'UCPF À BORDEAUX – EPISODE 1

CHEZ JUPPÉ, MAIS SANS JUPPÉ

Ils sont venus, ils étaient -presque- tous là, même ceux du sud... des Antilles. Une centaine de congressistes, représentant les différents clubs de la presse français et francophones, sont arrivés à Bordeaux jeudi 19 mars pour participer au XXIXe Congrès de l'UCPF. Avant d'attaquer un programme de travail copieux, les journalistes étaient invités à une soirée d'accueil en mairie du chef-lieu de la Gironde.
Derrière de hautes grilles en fer forgé, au bout des crissantes allées et des parterres fleuris des jardins, après statues et bassin, les salons de la mairie attendaient donc les invités. Hauts plafonds, dorures, lustres volumineux, trio jazz enthousiasmant, petits fours variés (hmm, ces macarons!), vin local mais... pas d'Alain Juppé. Le maire de la ville, qui devait prononcer quelques mots de bienvenue, était apparemment retenu ailleurs. À Paris, murmurait-on. Mais il passerait saluer ses hôtes samedi, au terme de la séance plénière, croyait savoir la même source autorisée.
En attendant, les congressistes, un peu déçus, ont écouté l'adjoint Hugues Martin. Il a vanté les mérites de sa ville qui, « comme vous, la presse, est en pleine mutation, pour le meilleur et on l'espère pas pour le pire ». Bordeaux, ses vins, sa technologie... Une ville « à taille humaine, où l'on sait accueillir l'autre ». Bordeaux, le fief de « Chaban » avec qui il a travaillé et qui était « le premier Premier ministre à vouloir que la presse soit totalement libre »; la terre « de Montaigne, Montesquieu, Mauriac », donc « une terre de mesure et de réflexion » qu'il espérait propice aux travaux de l'UCPF.
Le vice-président de l'Union, Emmanuel Claverie (le président, Karl, Sivatte, ne devait arriver que vendredi), et la présidente du club de Bordeaux, Florence Bord, ont remercié l'élu pour la qualité de la réception. Et chacun a pu à sa guise profiter du buffet, noctambuler dans les jardins ou applaudir les musiciens. Florence Bord allant jusqu'à danser sur un air de swing. Pour Montaigne et Montesquieu, on verra demain!

La mairie de Bordeaux by night.

L'adjoint Hugues Martin a souhaité la bienvenue sur la terre de « Montaigne, Montesquieu, Mauriac ».

La présidente du club de Bordeaux, Florence Bord, a remercié la mairie pour son aide.

Texte et photos: Sébastien Dudonné