Réunis en assemblée générale, le 27 septembre dernier, les membres du Club de la presse de Grenoble ont doublement validé les rapports d’activité et financier 2006-2007, riche en événements, dont le Congrès national des clubs de la presse de France, et la volonté affirmée du conseil d’administration de sortir d’un contexte préoccupant.
Il y a donc eu débat puis consensus sur le fait que le Club peut être utile à la profession à condition qu’il se transforme en profondeur afin de s’adapter aux nouvelles attentes.
Compte tenu que l’AG n’a pas pu élire un conseil d’administration au complet, nous nous retrouverons prochainement à l’occasion d’une Assemblée générale extraordinaire. Les dés sont jetés.
Un constat : les journalistes ont perdu de vue un Club pourtant créé spécialement pour eux. Nous sommes, semble-t-il, parvenus au bout d’un cycle. Nos statuts associatifs divisent alors qu’ils devraient rassembler. Ces statuts répondaient à des préoccupations qui appartiennent désormais au passé. Nous devons repartir à la conquête de nouveaux objectifs en gardant nos valeurs de partage et de solidarité. Le Club a besoin de gagner en crédibilité et en efficacité. Même si nous avons prouvé qu’il était possible de réaliser de belles performances en effectif restreint (cf Congrès 2006).
Un remède : évoluer sans rompre avec notre histoire. Faire évoluer des statuts qui n’ont pas ou peu changé depuis des années et qui empêchent le Club et ses adhérents de s’adapter à la réalité de terrain. Un environnement économique, politique et médiatique qui a subi d’importantes mutations. Nos professions, du côté journalistes comme communicants, ont également évolué. Elles se sont adaptées aux nouvelles attentes des lecteurs, auditeurs, internautes, spectateurs etc.
C’est pourquoi il est de notre devoir, aujourd’hui, d’être en adéquation avec les nouvelles attentes des journalistes et des communicants. Un membre du Club l’a souligné lors de l’Assemblée générale : nous devons nous replonger dans la synthèse du projet du Club et répondre à 7 questions fondamentales : qui, pour qui, quoi, où, quand, comment et combien ? Parmi ces questions, il y en a une qui mérite une longue réflexion : « pour quel public ? » aussi bien qualitativement que quantitativement.
Ceci étant dit, aucune envie, de la part des membres du CA, de dissoudre ou de rompre brutalement avec 27 années d’histoire d’une structure vivante, soutenue, depuis sa naissance en 1981, par des journalistes et partenaires institutionnels enthousiastes. Sa cible principale s’est pourtant, peu à peu, détournée de lui.
Les professionnels de la communication ont manifesté quant à eux leur volonté d’œuvrer au sein du Club. Ils ont pendant des années contribué à faire fonctionner le Club, alors qu’ils étaient perçus par certains comme simple aide de camp ou sous-lieutenant.
La question a été posée dans un communiqué quelques jours avant l’Assemblée générale : le Club de la presse intéresse-t-il toujours les journalistes ?
On peine à répondre par l’affirmative sans prendre le risque de nuire au Club et à son développement futur.
Depuis des années, rassembler des candidatures de journalistes à des postes d’administrateurs, prêts à remonter leurs manches, devenait impossible. Le vivier de journalistes militants pour une association corporatiste semblait vide ou presque.
L’heure est donc venue d’ouvrir une nouvelle voie à notre association ; de montrer qu’il est possible d’évoluer sans vendre notre âme ou tomber dans le piège de vouloir réunir une seule et même profession. Toutefois, il sera nécessaire de clarifier les critères de sélection. Car notre association se doit de choisir ses publics. Nous sommes certes pour le pluralisme des métiers au sein du Club, mais pas à n’importe quel prix. Si nous avons souhaité proposer un changement de nom : Le Club des médias et de la communication, C’est aussi pour attirer les véritables professionnels des médias et de la communication, dont cette activité est le métier ou la principale activité rémunérée.
Il y a donc eu débat puis consensus sur le fait que le Club peut être utile à la profession à condition qu’il se transforme en profondeur afin de s’adapter aux nouvelles attentes.
Compte tenu que l’AG n’a pas pu élire un conseil d’administration au complet, nous nous retrouverons prochainement à l’occasion d’une Assemblée générale extraordinaire. Les dés sont jetés.
Un constat : les journalistes ont perdu de vue un Club pourtant créé spécialement pour eux. Nous sommes, semble-t-il, parvenus au bout d’un cycle. Nos statuts associatifs divisent alors qu’ils devraient rassembler. Ces statuts répondaient à des préoccupations qui appartiennent désormais au passé. Nous devons repartir à la conquête de nouveaux objectifs en gardant nos valeurs de partage et de solidarité. Le Club a besoin de gagner en crédibilité et en efficacité. Même si nous avons prouvé qu’il était possible de réaliser de belles performances en effectif restreint (cf Congrès 2006).
Un remède : évoluer sans rompre avec notre histoire. Faire évoluer des statuts qui n’ont pas ou peu changé depuis des années et qui empêchent le Club et ses adhérents de s’adapter à la réalité de terrain. Un environnement économique, politique et médiatique qui a subi d’importantes mutations. Nos professions, du côté journalistes comme communicants, ont également évolué. Elles se sont adaptées aux nouvelles attentes des lecteurs, auditeurs, internautes, spectateurs etc.
C’est pourquoi il est de notre devoir, aujourd’hui, d’être en adéquation avec les nouvelles attentes des journalistes et des communicants. Un membre du Club l’a souligné lors de l’Assemblée générale : nous devons nous replonger dans la synthèse du projet du Club et répondre à 7 questions fondamentales : qui, pour qui, quoi, où, quand, comment et combien ? Parmi ces questions, il y en a une qui mérite une longue réflexion : « pour quel public ? » aussi bien qualitativement que quantitativement.
Ceci étant dit, aucune envie, de la part des membres du CA, de dissoudre ou de rompre brutalement avec 27 années d’histoire d’une structure vivante, soutenue, depuis sa naissance en 1981, par des journalistes et partenaires institutionnels enthousiastes. Sa cible principale s’est pourtant, peu à peu, détournée de lui.
Les professionnels de la communication ont manifesté quant à eux leur volonté d’œuvrer au sein du Club. Ils ont pendant des années contribué à faire fonctionner le Club, alors qu’ils étaient perçus par certains comme simple aide de camp ou sous-lieutenant.
La question a été posée dans un communiqué quelques jours avant l’Assemblée générale : le Club de la presse intéresse-t-il toujours les journalistes ?
On peine à répondre par l’affirmative sans prendre le risque de nuire au Club et à son développement futur.
Depuis des années, rassembler des candidatures de journalistes à des postes d’administrateurs, prêts à remonter leurs manches, devenait impossible. Le vivier de journalistes militants pour une association corporatiste semblait vide ou presque.
L’heure est donc venue d’ouvrir une nouvelle voie à notre association ; de montrer qu’il est possible d’évoluer sans vendre notre âme ou tomber dans le piège de vouloir réunir une seule et même profession. Toutefois, il sera nécessaire de clarifier les critères de sélection. Car notre association se doit de choisir ses publics. Nous sommes certes pour le pluralisme des métiers au sein du Club, mais pas à n’importe quel prix. Si nous avons souhaité proposer un changement de nom : Le Club des médias et de la communication, C’est aussi pour attirer les véritables professionnels des médias et de la communication, dont cette activité est le métier ou la principale activité rémunérée.
Vous aurez l’occasion, d’ici un mois, de vous positionner sur cette perspective, car il reviendra à l’Assemblée générale extraordinaire de voter ce changement… ou de le rejeter.
Toujours est-il que nous, membres du CA, entendons être productifs, favoriser le dialogue, l’échange et la diversité. Nous avons tout à gagner à travailler ensemble. A mieux nous connaître. Il vous reviendra d’en décider.
Stéphane Poirot
Président
Les membres du Conseil d’administration
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