Vous avez été récemment convoqué à l’assemblée générale du Club le 27 septembre à la CCI. Ce moment est important dans la vie du Club. Je vous conseille vivement de tenir compte de cette convocation car des choix seront inévitables. Je souhaite qu’ils se fassent en présence du plus grand nombre d’adhérents. Le taux de participation doit être exemplaire.
Presque trentenaire, votre Club, créé à l’origine par des journalistes pour des journalistes, traverse une longue crise « structurelle» qui atteint désormais son niveau le plus haut et une dissolution du Club semble désormais une hypothèse à ne pas exclure.
Nos métiers ont bien changé. Les médias ont pour la plupart tenté de remonter la pente, de préserver tant bien que mal les acquis. Globalement, les effectifs de journalistes ont été réduits comme peau de chagrin. Les correspondants de magazines ou quotidiens nationaux s’en sont allés. Curieusement, la presse gratuite a ouvert de nouvelles perspectives pour quelques rescapés. Les médias en ligne (participatifs ou non) sont en train d’opérer de nouvelles percées. Espérons qu’elles soient génératrices d’emplois.
Personne n’ignore qu’il est de plus en plus difficile de trouver des journalistes intéressés pour participer au fonctionnement du Club et prêt à s’investir au sein de l’équipe dirigeante. Rares sont ceux et celles qui acceptent de donner un peu de leur temps au collectif, à l’associatif. En revanche nombreux sont les communicants qui se manifestent pour agir, pour apporter leur savoir-faire, leur expertise.
Le Club de la PRESSE intéresse-t-il encore les journalistes ?
Il est de mon devoir d’en douter. Les faits sont là. Marquants. Navrants. Les différentes manifestations organisées par le Club ne mobilisent plus les journalistes. Plus grave encore, plusieurs postes vacants au CA, membres du collège 1 (journalistes), mettent en péril la stabilité du Club. Cela le décrédibilise d’une certaine manière. Nous devrions, en principe, fonctionner avec un minimum de 6 journalistes et 3 communicants. Une équipe qui fonctionne à effectif réduit s’essouffle vite. J’ai la chance d’être actuellement entouré d’administrateurs qui ont su être à l’écoute et n’ont jamais hésité à remonter leurs manches. C’est pour saluer leur action et leur dévouement que je souhaite que nous trouvions, ensemble, des solutions viables plutôt que de continuer à fermer les yeux sur cette triste réalité. De plus, les statuts du Club sont ce qu’ils sont et il devient impossible de les respecter tant la mobilisation des journalistes est faible. Combien de fois le « dépoussiérage » des statuts a-t-il fait débat ? Combien de fois, depuis au moins dix ans, a-t-on remis à plus tard une nécessaire adaptation ? Je veux bien croire que le 27 septembre, de nombreux journalistes adhérents, conscients de ce qui les attend, se lèvent pour rejoindre le Conseil d’administration. Mais, permettez-moi d’en douter. Aussi, nous avons besoin d’évoluer, de nous émanciper d’une ère maintenant révolue.
L’heure est venue de faire un vrai choix. L’heure est à l’action. Je vous invite à y participer.
Stéphane Poirot
Président

Membre de l'Union des Clubs de la Presse de France et Francophones
jeudi 20 septembre 2007
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